'Kosy s'assure un avenir cosy

Publié le par André

Proprement hallucinant ! Quand il nous a lancé son " travailler plus pour , gagner plus ",undefined ‘Kozy, comme dit l’un de nos adhérents, n’avait pas précisé que NOUS allions travailler plus, pour que LUI gagne plus ! 
On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling. 
On se souvient de l'augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy.
 Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence". En fait de transparence, la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis du député socialiste René Dosière, que l'augmentation était en réalité de 206% ! De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Ce qu'il avait oublié de nous dire, c'est que lui-même, depuis le 6 mai, avait demandé de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur ! Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre. Or il a demandé à ce que cette rémunération soit prolongée jusqu'au 1er janvier, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ? Sans doute faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche, inénarrable conseiller de Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen". Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7500 euros nets ? La droite qui voudrait réconcilier les Français avec l'argent n'a aucune idée de la réalité du pays, aveuglée par son fol appât du gain: nouvelle illustration après celle donnée par Jean-François Copé, alors ministre du budget, pour qui les classes moyennes émargeaient à 4000 euros nets par mois !
 
A tous nos lecteurs ayant perdu leur emploi, en voilà une bonne idée: n'hésitez-pas à demander une prolongation des versements de vos allocations assedic, comme l'a fait notre président de la république, au moins jusqu'à ce que votre salaire (pour le nouvel emploi que l'on vous trouvera bien entendu) soit augmenté de 206%... Voilà de quoi pouvoir vous assurer, à vous aussi, un avenir plus "cosy".

Publié dans C'est en France !

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